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Les biodéchets : l'heure de gloire pour la gestion de proximité ? le réseau compost citoyen nous répond.

Avec l’obligation de tri à la source des biodéchets à venir pour les collectivités (31/12/2023), la gestion de proximité des biodéchets (compostage, broyage, paillage, herbicyclage…) est appelée à grandir. Les décheticiens et le réseau compost citoyen se sont entretenus plus de trente minutes à ce sujet. Stéphanie VINCENT-SWEET, animatrice du réseau et Florian NOUVEL en charge de la communication et coordination d’équipe, ont répondu aux questions.

L'interview a eu lieu le 13 septembre 2021. Elle est retranscrite, en transparence, quasi telle qu'elle s'est déroulée, à quelques mots près. Vous pouvez y retrouver un style d'écriture différent de d'habitude, c'est donc voulu et normal.

Le Réseau Compost citoyen et ses relations avec les partenaires

Les décheticiens (LD) : Pouvez-vous présenter le Réseau Compost Citoyen et vous présenter vous-même (histoire, statut juridique, missions…) ?
Réseau Compost Citoyen (RCC) : Le Réseau Compost Citoyen est une association créée en 2009 qui a pour objectif de promouvoir la prévention et gestion de proximité des biodéchets. L’objectif est que chaque citoyen puisse éviter de créer des déchets, et puisse transformer les biodéchets inévitables au plus près de chez lui notamment en compostage partagé. Donc on participe à une forme de tri à la source des biodéchets en vue d’une valorisation locale, si possible avec un retour au sol, au plus proche du lieu de production.

Le nouveau logo du RCC (Crédit : RCC)

LD : Quels types de structures composent le réseau ?
RCC : Une grande partie des adhérents sont des particuliers 1, des citoyens qui adhérent à titre individuel. Ils sont souvent engagés dans des sites de compostage partagé, et il y a des associations, des entreprises qui mettent en œuvre des actions, que ce soit de la sensibilisation, de la formation ou de l’accompagnement mais qui travaillent dans la filière [de compostage de proximité]. Ensuite, il y a les collectivités, syndicats qui représentent à peu près un quart des adhérents. Si elles adhérent au Réseau, c’est parce qu’elles sont souvent engagées dans une politique de gestion de proximité.

LD : Quelles sont vos relations avec les autres organisations qui s’occupent des biodéchets je pense particulièrement au Réseau Compost Plus 2 (RCP) par exemple ? Est-ce que vous êtes plutôt dans la complémentarité ou l’opposition ?
RCC : Avec le Réseau Compost Plus, on est dans la complémentarité, on se connaît, on communique. On intervient régulièrement sur des événements où on est sollicités souvent conjointement parce que le RCP intervient sur de la collecte et les adhérents sont des collectivités. Nous, on estime qu’on est complémentaire. Nous y allons de plein gré avec le Compost Plus.

LD : Parce que dans les faits ça peut être non complémentaire, il y a plusieurs études 3 qui ont montré que là où la collecte se mettait en place, ça pouvait tuer le compostage de proximité.
RCC : Avec le Réseau Compost Plus, on agit de concert pour trouver les bonnes réponses en fonction des territoires et des échelles. On est vraiment complémentaires et on agit de manière conjointe : on prépare en ce moment un évènement commun sur le retour à la terre avec Make.org etc. On pense qu’on a chacun quelque chose à apporter. Il y a toujours des solutions, même là où de la collecte a été mise en place, pour développer le compostage de proximité, donc y a aucun problème en toute transparence. Il y a plus de bénéfices à travailler ensemble plutôt que de se tirer dans les pattes.

LD : Qu’est-ce que vous pensez au RCC de la politique gouvernementale, étatique nationale de prévention des biodéchets en matière de gaspillage alimentaire, de compostage, de broyage… ?
RCC : Il y a eu une avancée avec la loi AGEC qui est pléthorique en termes de mesures. Cela a mis en conformité la loi nationale avec la réglementation européenne sur la date de mise en place du tri à la source des biodéchets qui devra intervenir au 31/12/2023. Ça a avancé d’un an le calendrier 4 donc c’est déjà un très bon point. Du coup ça veut dire que la réglementation est de notre côté, on peut dire qu’on a un soutien à la fois citoyen et politique pour le changement d’habitudes, de gestes et de pratiques.

On voit bien cette dynamique avec les composteurs partagés, les composts de quartier où dès l’ouverture les composts sont pris d’assaut avec des listes d’attente pour pouvoir adhérer. Le mouvement citoyen est bien présent. On voit aussi que c’est le mouvement légal et réglementaire avec l’arrêté de 2018 qui a vraiment défini les contours du compostage de proximité et puis la loi AGEC qui soutient le développement du compostage de proximité et le retour des matières organiques au plus près de leur lieu de production.

C’est vrai qu’on n’a pas de positionnement politique du style ça va trop vite ou pas assez vite, on ne va pas pouvoir répondre là-dessus, ça serait plutôt aux administrateurs de se positionner. En tout cas, nous on se félicite de l’avancée mais bien sûr on peut aussi dire qu’on aimerait que ça aille plus vite, parce qu’on y croit…

En fait c’est compliqué aussi de s’exprimer sur ce qu’on pense de la politique nationale à partir du moment où on a un cadre où les échéances vont arriver assez vite pour le tri à la source. Et après la compétence de gestion des déchets, c’est quelque chose de local, donc en fait il y a des collectivités qui sont plus volontaristes que d’autres, et on ne peut que les encourager.

Du broyage de branches (CC : Ouest France)

LD : A ce propos, est-ce que vous avez adressées des attentes au Ministère de l’écologie et à l’Ademe sur la gestion de proximité ? Par exemple sur la formation, la certification ?
RCC : En fait, comme on a récupéré le dispositif de formation P-Gprox d’après le référentiel de l’Ademe, et que l’arrêté de 2018 inscrit l’obligation de former des référents de site pour les sites de compostage partagé, l’Ademe, le Ministère et la réglementation légitimisent nos actions de professionnalisation de la filière via la formation.

On pourrait dire qu’au moins sur ce point-là on a été entendu puisque pour chaque site il faut qu’un référent soit formé et nous c’est ce qu’on défend. On défend une montée en compétence pour que les sites de compostage partagé :
- soient bien tenus ;
- qu’on obtienne du compost de qualité ;
- qu’il y ait le moins de nuisances possibles en termes d’odeurs, c’est très important en milieu urbain dense ;
- prouver que c’est possible même dans ce contexte-là d’avoir des bacs à compost qui soient agréables ;
- et qu’on puisse avoir un retour au sol pour nourrir des sols qui ont été artificialisés et qui sont dans certains cas rendus à la nature.

LD : Localement cette fois-ci est-ce que vous attendez des choses des pouvoirs publics locaux compétents sur les déchets (collectivités, syndicats) concernant les biodéchets ?

RCC : On attend que les collectivités locales prennent en main le sujet déjà, qu’elles connaissent les enjeux, comprennent l’intérêt de la proximité et que les solutions soient choisies en fonction de la typologie du terrain. Il faut s’adapter à chaque cas. Il y a beaucoup de pédagogie à avoir auprès des collectivités. Certaines ont plus de moyens que d’autres dans ce domaine-là.

Ce sera plus le rôle des Réseau Compost Citoyen régionaux et de nos membres actifs sur le terrain d’interpeller les collectivités locales qui sont leurs premiers interlocuteurs finalement et d’avoir pour rôle le plaidoyer. Nous au niveau national on est plutôt sur la dimension ministérielle.

Après ce qu’on peut faire au niveau national, on a un réseau de réseaux régionaux qui sont proches du terrain, proche des collectivités, des décideurs. Généralement, les membres des réseaux régionaux, qui sont nos membres en fait, connaissent beaucoup mieux le terrain et les collectivités locales et disent directement à chaque collectivité leurs attentes. Nous ce qu’on peut faire en tant que réseau national, c’est qu’on va être capable de prendre des exemples de régions ou de collectivités où ça se passe très bien pour venir apporter ces exemples à d’autres réseaux régionaux où il y a moins d’expériences et venir aider les collectivités a avancer dans leurs réflexions. Là on change complètement de paradigme, on les considérait comme des déchets il y a peu, maintenant on les considère comme des ressources. Il y a quand même un cheminement encore à faire dans certains services ou chez certaines collectivités. Et ça c’est quelque chose qu’on peut apporter, comme des études de cas… voilà.

Le compostage

LD : Savez-vous si la filière de compostage de proximité (compostage partagé, en établissement) a fait l'objet de contrôles au regard de l'arrêté du 9 avril 2018 (suivi, communication, mise à dispo obligatoire de structurant…) ?

RCC : Non il n’y a pas de police du compost à ce jour. C’est un peu aussi le rôle du RCC de relever le niveau partout. Il n’y a pas de mesures coercitives mais on peut encourager les bonnes pratiques avec les échanges entre acteurs de terrain pour améliorer ses propres pratiques.

Ça rentre aussi dans le cadre de la démarche qualité qui est une action qu’on est en train de développer. On outille l’exploitant des sites de compostage avec un outil de diagnostic pour lui permettre de voir ses marges d’amélioration pour aller vers de la qualité. Il y a aura des exemples d’outils (communications, affiches, témoignages de guide-composteur…).

LD : Sur la qualité du compost produit, collectez-vous les analyses à la norme NFU 44-051 ? Si oui, sont-elles conformes ou non en général ?
RCC : On ne collecte pas les analyses de tous les sites de compostage de proximité, par contre on travaille à établir des partenariats afin d’obtenir des tarifs préférentiels chez des laboratoires afin que justement tous les membres puissent bénéficier de tarifs avantageux auprès des laboratoires et que ce soit le plus accessible possible.

On peut penser que cette norme est nécessaire quand on donne le compost en dehors du cercle des personnes qui bénéficient du compostage de proximité. Effectivement, il y a quand même beaucoup de sites qui ne passent pas par la normalisation comme en pied d’immeuble quand c’est réutilisé directement dans les jardinières de l’immeuble.

LD : Pour le compostage individuel, il y a beaucoup d’indicateurs de quantité qui prédominent, par exemple, les EPCI rapportent souvent le nombre de composteurs distribués, le poids détourné de biodéchets…), mais qu’en est-il des indicateurs de qualité, notamment la qualité de la pratique du compostage ? Il y plusieurs études avec des données déclaratives, mais les pratiques peuvent être mauvaises, provoquer du méthane, des odeurs… travaillez-vous sur ce sujet pour améliorer la qualité de la pratique en compostage individuel ?
RCC : Il n’y a pas trop d’autres moyens… en fait c’est surtout d’équiper les particuliers avec l’information de base pour s’assurer que les collectivités qui vendent/donnent un composteur elles les accompagnent d’une formation suffisante parce que si on donne un bac le geste n’est pas acquis.

On ne peut pas aller vérifier dans chaque maison comment chaque personne composte mais on peut encourager les collectivités à former, informer les usagers pour permettre un meilleur succès du compostage.

LD : Que faites-vous pour lutter contre le gaspillage alimentaire ? L’avez-vous caractérisé dans certains composteurs ?
RCC : Ça fait partie de ce qu’on défend, notamment dans les actions  « Tous au Compost ! », on encourage des animations qui ciblent l’antigaspillage par exemple en faisant de la sensibilisation dans les commerces, etc.

Dans les formations P-Gprox, dans le référentiel de formation, il y a des composantes liées à la prévention, c’est abordé dès la formation guide-composteur. De manière générale, l’adoption du compostage partagé permet de travailler sur le gaspillage alimentaire parce qu’il y a une dynamique collective autour de la gestion des biodéchets qui permet une prise de conscience des pratiques des uns et des autres. En fait les voisins vont parler et d’eux même vont se motiver à moins gaspiller.

Pour rajouter quelque chose sur ce point, c’est vraiment dans l’ADN du RCC de voir le composteur comme l’exutoire final après avoir cherché des solutions pour éviter de gaspiller de la nourriture à tel point que nos bureaux sont dans un espace expérimental dédié à l’alimentation durable. En fait, on voit toute la chaîne de production (agricole, distribution raisonné, raisonnable…formation à l’utilisation de produits de saison), et in fine on a la vision du retour au sol idéalement pour recultiver du comestible. Pour nous l’antigaspi alimentaire c’est quelque chose qui est clairement ancré chez nous.

Par contre, de plus en plus ça prend de l’importance et on va devoir y dédier plus de temps.

Ça rejoint aussi des thématiques sociales liées à l’alimentation qui sont essentielles (alimentation saine et durable), ça fait partie des valeurs qu’on défend.

Illustration de la définition du gaspillage alimentaire en restauration collective (CC : Ademe)
Déchets verts

LD : Agissez-vous autant sur les déchets de jardin (branches, tontes...) que sur les restes alimentaires ?
RCC : C’est un peu comme le gaspillage alimentaire, c’est quelque chose qui se développe. Il y a dans le dispositif de formation P-Gprox, un module dédié à la gestion intégrée des déchets verts. On le voit souvent chez les guides composteurs-pailleurs, la pratique du paillage est la première pratique pour valoriser les déchets verts sur place.

Dans Tous au Compost ! 5, dans les ateliers proposés par les organisateurs, il y en a énormément dédiés au jardin naturel et à la réutilisation des déchets verts. C’est intimement lié et essentiel.

LD : Comment expliquez-vous que les services de broyage à domicile par exemple dans le cadre du tri à la source des biodéchets soient si peu développés chez les collectivités ? Tout comme les offres de services sur les espèces à croissante lente ?

RCC : Il y a une culture de la centralisation pour réduire les coûts. Il y a des contraintes aussi de financement pour des équipements très coûteux, un broyeur  n’est pas à la portée de tout le monde. Il est question aussi de logistique (broyage en ville, et permanence). Il y a différents modes opératoires proposés.

C’est comme la politique, là c’est des pratiques qui changent… jusqu’à pas si longtemps dans les collectivités on désherbait avec des produits phytosanitaires maintenant c’est du désherbage manuel ou thermique. C’est pareil pour les déchets vert, il y a une prise de conscience collective. Par contre la mise en place est parfois compliquée et inégale. Ça fait partie des choses sur lesquelles les collectivités nous sollicitent pour savoir notre expérience, comment ça a été mis en place, dans quel cadre juridique... On en parle peut-être moins que le compost mais c’est quand même brûlant d’actualité et c’est en plein développement parce qu’il y a là encore des attentes des citoyens, mais aussi des collectivités qui vont vers le 0 phyto, et qui s’orientent vers le paillage. Le paillage aide beaucoup à réduire la consommation d’eau l’été aussi, avec de plus en plus de régions qui souffrent de restrictions sur l’utilisation de l’eau. C’est des techniques qu’on avait un peu oubliées, qui reviennent.

LD : Toujours sur le législatif, vous avez récemment interpellé le ministère de la transition écologique et de l'agriculture au sujet du statut juridique du broyat de déchets verts. Quels sont ses problèmes et les solutions que vous préconisez pour les résoudre ?
RCC : On n’a pas encore fait la synthèse de nos échanges mais globalement pour le statut du broyat les choses vont dans le bon sens pour légitimer la pratique et son statut. Le Ministère était plutôt en soutien. En fait on a prévu de rédiger la synthèse demain. On a participé à la réunion mais on a des kilomètres de pages de notes, donc c’est compliqué de vous répondre en une minute trente. Mais oui la législation évolue de manière positive, le broyat, en fonction de l’usage, n’est pas un matériau à problème notamment en termes de paillage.

LD : Enfin, dans l’actualité récente, une étude de l’Ademe sur les impacts environnementaux de divers modes de traitement des déchets de cuisine et de table (DCT) démontre malgré quelques limites sur l’évaluation d’aspects environnementaux (impact agronomique sur le sol et facteurs d’émissions des filières de compostage) que le compostage de proximité génère les plus faibles impacts environnementaux des traitements vis-à-vis du compostage industriel et de la méthanisation 6. Comment accueillez-vous cette nouvelle étude ? Avez-vous fait partie des demandeurs de celle-ci ?

RCC : On n’est pas au courant de cette étude 7, on n’a pas fait partie des demandeurs. Ça ne nous étonne pas, pour nous c’est évident. Déjà il n’y a pas de collecte on évite tout l’impact environnemental du transport, et en compostant sur place on amende directement des sols avec du compost de très bonne qualité. On est sur du vertueux à toutes les échelles, on n’a pas d’emballages, de déchets puisqu’on utilise un seau réutilisable pour apporter ces déchets jusqu’au compost. Quand on regarde l’impact du déchet, il faut qu’il soit produit, acheminé, éliminé et sa dégradation selon les matériaux n’est pas toujours idéale, donc à tous les niveaux la gestion de proximité est mieux environnementalement 8

LD : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
RCC : Juste un dernier petit point sur un aspect qu’on n’a pas beaucoup évoqué, on a beaucoup parlé de techniques de compost, de l’impact environnemental, etc. On a moins parlé de l’impact social, que ce soit sur l’alimentation durable et sur la création de lien social au sein des quartiers, des résidences, grâce au compostage partagé. Il y a vraiment un lien social qui se crée, il y a des initiatives citoyennes qui naissent autour du compost. C’est quelque chose qui serait dommage d’omettre.

Et bien sûr, avec les enfants on peut faire toute une pédagogie sur le cycle de la vie et le compost. On a récemment fait un truc sur le compostage en établissement scolaire, c’est quelque chose à laquelle on tient.

LD : Travaillez-vous sur la légalisation de l'humusation 9 ? Si oui quels sont ces travaux ? 10
RCC : Un groupe de travail "humusation" existe au sein du RCC et se réunit régulièrement. Nous n'avons pas d'avancées à communiquer pour l'instant.

Capture d'écran d'une reconstitution de cérémonie d'humusation en Belgique (Source : Youtube).

Post-scriptum :
En toute transparence, je suis adhérent à titre personnel au RCC.


Sources :

ADEME, EVEA Évaluation et Accompagnement, S3D Ingénierie, Mélissa CORNELUS, Audrey ROUSSEAU EL HABTI, Impacts environnementaux de filières de traitement biologique des déchets alimentaires : compostages et méthanisations, 125 pages.

Cécile Bazart, Dimitri Dubois, Kate Farrow, Lisette Ibanez, Alain Marciano, et al.. NORMES : NORmes sociales, Motivations Externes et internes, et politiques publiqueS: Rapport Final (ADEME). [Rapport de recherche] ADEME. 2017, 52 p.  hal-02938187Réseau compost citoyen, 2021. C’est quoi le réseau ?

Réseau compost citoyen, 2021. C’est quoi le réseau ?

  1. Cela représente la majorité des adhérents. Sur son site Internet, le RCC affiche plus de 400 adhérents dans toute la France.[]
  2. Ce réseau est constitué en association depuis 2011. Il regroupe les collectivités engagées dans la collecte et la valorisation des biodéchets. Pour en savoir plus c’est ici.[]
  3. Je pensais à l’étude Normes de 2017 cité dans les sources (P39 notamment dans la partie « Conclusion et perspectives ». Je pensais aussi à un cas personnel vu en formation où un technicien du Sirtom de Brive (de mémoire) avait déclaré que la collecte « avait tué » le compostage partagé déjà en place à certains endroits.[]
  4. Par rapport à ce qui avait été voté lors de la loi du 17 août 2015 sur la croissance verte.[]
  5. évènement annuelle de promotion du compostage de proximité[]
  6. Cette étude n’évoque pas les aspects économiques de la prévention et gestion des DCT, ni d’autres enjeux du tri à la source des DCT comme l’emploi (balance création/destruction), le lien social, la possibilité pour des indigents et déchétariens ne subvenir à leurs besoins en chiffonnant dans les composteurs des denrées gaspillées encore comestibles sans trop de risques alimentaires. Cette étude ne prend pas en compte les spécificités territoriales et indique d’ailleurs ne pas servir de prescription politique aux acteurs concernés.[]
  7. A la décharge des interviewés, l’étude est sortie seulement quelques jours avant l’entretien, celle-ci regroupe plusieurs documents totalisant près de deux-cent pages.[]
  8. L’étude Ademe ne permet de conclure sur cela, en revanche, elle conclut que le compostage de proximité a moins d’impacts environnementaux que le compostage industriel (sur la somme des impacts générés et évités).[]
  9. Selon le site humusation.org, c’est un processus contrôlé de transformation des corps humains par les micro-organismes présents dans les premiers cm du sol dans un compost composé de broyats de bois d’élagage, qui transforme, en 12 mois, les dépouilles mortelles en humus sain et fertile[]
  10. Cette question a été adressée à par email après l'entretien[]
Nota bene : cet article a été publié à une date qui correspondait peut-être à l’époque à un contexte différent de celui d’aujourd’hui. Les informations qu'il vous propose ne sont peut-être plus à jour. En cas d’erreurs ou d’inexactitudes, merci d’aider à les corriger en me communiquant vos remarques et commentaires.
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